ARM avec l’Ordre des Urbanistes du Québec

en 2010, l’OPQU a signer avec le gouvernement du Québec, un Arrangement de Reconnaissance Mutuelle qui permet aux urbanistes qualifiés OPQU de s’inscrire directement à l’ordre des urbanistes du Québec et ainsi pouvoir exercer leur métier  en toute légalité.

pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter.

ARM Québec signée le 4 octobre 2010

La déontologie des urbanistes

Déontologie des urbanistes

Qu’est-ce qu’une déontologie ?

Les professions et activités sont de plus en plus nombreuses à se doter d’une déontologie. Historiquement apanage des professions libérales, les déontologies ont, depuis une trentaine d’années, largement débordé ce champ. Elles se développent aujourd’hui pour l’ensemble des activités qui nécessitent dans leur exercice des choix non mécaniques entre des solutions qui renvoient à des dimensions et à des conséquences diverses. Dans ce contexte, l’activité des urbanistes, qui se caractérise par sa complexité, est quasi exemplaire de cette logique, chaque choix faisant l’objet de leur conseil ne pouvant en général pas être considéré comme absolument bon ou mauvais, mais seulement en référence à des fins ou des valeurs. Dans un tel contexte, l’une des aides majeures à la prise de décision et à la structuration d’une activité de conseil en situation d’incertitude, réside dans la référence aux valeurs qui fondent l’activité.

Mais au-delà de ces hypothèses à la fois centrales et limites, nombre de questions se posent dans la pratique quotidienne de la profession, par exemple quant à l’étendue de l’information à fournir à la personne qui missionne l’urbaniste, à la manière dont les honoraires peuvent être déterminés, à la possibilité pour ces derniers d’être forfaitaires, ou périodiques, au rapport entre l’urbaniste et son employeur… En fait, l’étude des déontologies des professions qui en sont dotées permet d’affirmer que celle-ci constituent de véritables « codes d’exercice professionnel » au sens où elles regroupent les normes relatives à l’ensemble des relations du professionnel concerné. Certes, d’autres règles relatives à son activité peuvent se trouver ailleurs (que l’on songe seulement aux règles relatives au secret professionnel, qui figurent notamment dans le code pénal) ; cependant, le code de déontologie doit idéalement permettre à un professionnel de trouver une réponse à une question relative à son exercice quotidien sans avoir besoin d’aller chercher ailleurs : telle est en outre la raison pour laquelle les déontologies contiennent habituellement, outre des normes originales, la reprise, ou la traduction, dans son contexte, de dispositions prévues ailleurs.

Portée normative

Car la déontologie constitue bien une source de droit, et s’insère dans le cadre d’un système juridique particulier, ici le droit français.

Comme source de droit, la déontologie peut revêtir la forme d’une production interne à certaines institutions, par exemple une norme interne à l’OPQU (et/ou à d’autres institutions), qui liera ses / leurs membres de ce fait ; elle peut également figurer en annexe ou faire l’objet d’un renvoi dans un document professionnel, par exemple un contrat, empruntant alors la valeur juridique de ce dernier.

Comme toute production tirant sa force juridique de dispositions qui lui sont supérieures, elle doit cependant les respecter, et ne peut valablement les contredire. Telle est la raison pour laquelle certains énoncés de la déontologie pourraient surprendre par leur caractère technique ; mais il s’agit alors souvent de rappeler des normes supérieures qu’il peut être important pour l’urbaniste de connaître s’il se pose une question déontologique.

Méthode de travail

L’un des gages de la réussite de la démarche déontologique réside dans l’adhésion des personnes concernées par elle à son contenu. Dans cette perspective, le groupe de travail qui a été constitué pour élaborer la première version de la déontologie l’a notamment été dans le but de représenter la diversité de l’exercice de la profession, en termes d’âges, de types de pratique, notamment privée ou publique, libérale ou en structure, comme dirigeant ou dans un exercice subordonné ; en outre, et pour favoriser son acceptabilité sociale, le groupe de travail a accueilli en son sein des non professionnels intéressés par l’activité des urbanistes, représentant syndical (CFDT) et militant associatif (Consommation logement et cadre de vie).

Le groupe de travail s’est réuni à une dizaine de reprises entre décembre 2013 et octobre 2014, dont une première réunion de réflexion sur le périmètre de la déontologie, de repérage des questions principales et de réflexion sur les valeurs de la profession, et une dernière réunion de relecture / mise en cohérence ; la déontologie est, in fine constituée d’environ 70 articles.

Le groupe de travail a été accompagné par un professeur de droit spécialisé dans le droit des professions, dans la mesure où la déontologie constitue bien un document à portée normative, destiné à produire des effets de droit, voire, à terme, à être reconnu dans le droit de l’État. Dans ce contexte, il est fondamental que les règles déontologiques n’entrent pas en contradiction avec des normes juridiques supérieures, ce qui nécessite le recours à une expertise juridique. Le droit ouvre, en outre, des espaces de contraintes et des espaces de liberté : il est alors primordial de les repérer pour savoir dans quels cas la déontologie est libre de prévoir la règle qui lui convient et dans quels cas celle-ci est contrainte par des normes supérieures (par exemple en matière contractuelle, de propriété intellectuelle, de secret professionnel, de responsabilité, d’information…).

Dans ce contexte, l’une des premières questions posées a été celle de la forme de la déontologie, une opposition se faisant rapidement jour entre des déontologies « traditionnelles », organisées à la manière du Code civil, comme une suite d’articles non explicitement hiérarchisés, et des déontologies plus actuelles, à l’image de la déontologie des magistrats de l’ordre judiciaire, organisées autour de quelques valeurs clairement affichées faisant ensuite l’objet de déclinaisons. Le choix a été fait de privilégier cette seconde option, notamment du fait de son caractère plus facilement réversible que la première ; telle est la raison pour laquelle la déontologie contient deux niveaux de dispositions, un premier niveau regroupant 8 articles renvoyant aux valeurs de la profession, ainsi qu’un second niveau, plus technique et détaillé, contenant une soixantaine d’articles. On pourrait facilement y ajouter un troisième niveau, de commentaire, de questions-réponses et d’illustrations.

Une autre question a été celle de la grammaire : la déontologie devait-elle se décliner sous forme de devoirs ou sous forme d’indicatifs indiquant ce que fait l’urbaniste qui respecte la déontologie ? Ici encore, le choix a été dicté par les tendances actuelles en ce qui concerne l’édiction des normes déontologiques (par exemple pour les avocats), qui favorisent la seconde solution, à savoir la rédaction sous forme d’indicatifs.

Pour terminer, il faut insister sur le fait que le document proposé par le groupe de travail ne constitue que la première étape de l’adoption de la déontologie, ce premier document étant destiné à être discuté par les différentes parties intéressées à la déontologie afin de l’améliorer, notamment en intégrant en son sein des questions ou des règles qui n’en feraient pas encore partie, en faisant évoluer les dispositions qui paraîtraient le devoir ou en supprimant certaines dispositions.

De quelques dispositions

Plusieurs dispositions ont posé une difficulté d’articulation avec d’autres productions relatives à la profession. Tel est notamment le cas en ce qui concerne les valeurs de l’urbaniste (article 2.1) ainsi que la définition de ses missions (article 3.2).

Un choix a ici été effectué : celui de la cohérence. Ainsi, en ce qui concerne la définition des missions, le groupe de travail a choisi de reprendre les travaux précédents de l’OPQU. L’article 3.2 est donc parfaitement cohérent avec les autres productions de l’Office. De la même manière, la question des valeurs de l’urbanisme a fait l’objet d’un important travail dans un cadre européen incarné dans la Charte européenne de l’urbanisme. Ici encore, poursuivant un objectif de cohérence et d’ouverture européenne, le choix a été fait dans l’article 2.1 de la déontologie, de reprendre les valeurs de la Charte européenne en les appliquant non pas à l’urbanisme mais à l’urbaniste.

Il s’agit, en outre, dans une démarche de reconnaissance et d’organisation de la profession de la promotion de laquelle la déontologie participe, de ne pas multiplier les divergences sur des questions fondamentales mais, au contraire, de proposer une démarche d’unité, condition sans doute sine qua non de cette reconnaissance.

Une idée supplémentaire a guidé la rédaction de différents articles : la question, centrale, du rôle et de l’étendue du conseil et de l’information prodigués par l’urbaniste dans le cadre de sa mission. Dans cette perspective, la conception qu’a cherché à porter le groupe de travail est celle d’un conseil indépendant d’un point de vue intellectuel, faisant l’objet, à chaque étape, d’une information de la personne qui missionne l’urbaniste, ainsi que d’un suivi de la part de l’urbaniste. Il faut être conscient, en effet, que la déontologie ne connaît de justification que si un professionnel dispose bien d’une indépendance intellectuelle et d’une capacité à peser sur un certain nombre de choix, notamment du fait que son avis est fondé sur une compétence spécifique. Ce type de configuration professionnelle (qui correspond à la réalité de l’exercice de la profession) ne peut, dès lors, que s’accompagner d’une responsabilité particulière, tant dans un sens déontologique (au sens des valeurs de la profession) que juridique ou plus habituel : l’urbaniste à des responsabilités que la déontologie a tenté de préciser notamment en référence à l’état actuel du droit, que ce dernier soit connu, ou non, des professionnels.

Glossaire

Personne qui missionne

La présente déontologie a fait le choix de l’utilisation du vocable de « personne qui missionne » l’urbaniste pour désigner le client du professionnel libéral ou l’employeur de l’urbaniste salarié, agent public ou fonctionnaire.

Il est en effet rapidement apparu dans les débats du groupe de travail que le terme « client » était inapproprié comme faisant par trop référence à la pratique libérale. Il fallait, en outre, trancher la question de la « fidélité » de l’urbaniste envers son employeur et le client de ce dernier. Et en l’état du droit, la loyauté de l’urbaniste doit en priorité aller à son employeur, même si l’un des enjeux de la déontologie est de permettre la meilleure prise en charge possible des intérêts du client. L’expression de « personne qui le missionne » doit donc s’entendre comme le client de l’urbaniste libéral et l’employeur de l’urbaniste salarié, agent public ou fonctionnaire.

Propriété intellectuelle

La propriété intellectuelle a pour objet de protéger et d’organiser le régime juridique des œuvres de l’esprit. Selon l’article L. 112–1 du code de la propriété intellectuelle, « les dispositions du présent code protègent les droits des auteurs sur toutes les œuvres de l’esprit, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination ». On comprend ici que le but du législateur est d’appliquer le régime protecteur des œuvres de l’esprit à toutes les créations. Celui-ci peut alors citer, dans une liste non limitative et dans l’article L. 112–2, certains éléments qui font écho relativement à la pratique des urbanistes, tels les : « écrits (…) 7° Les œuvres de dessin, (…) d’architecture (…) 11° Les illustrations, les cartes géographiques ; 12° Les plans, croquis et ouvrages plastiques relatifs à la géographie, à la topographie, à l’architecture (…) ». Ce qu’il faut retenir ici est que la qualification d’œuvre en ce qui concerne les créations des urbanistes s’applique non seulement au résultat fini de leur intervention, mais également à un certain nombre de productions réalisées à l’occasion de celle-ci : in fine, et pour suivre la volonté du législateur, à tout ce qui a trait à une création intellectuelle originale.

Plagiat

Le plagiat n’est actuellement pas défini par le droit français, celui-ci étant considéré comme une entorse à certaines règles relatives à la propriété intellectuelle. On doit alors se référer à la définition du langage courant,  notamment celle d’un dictionnaire à vocation  lexicographique selon laquelle le plagiat se définit comme l’ « action du plagiaire, le vol littéraire », avec des renvois aux termes « copie, emprunt, imitation », et signalé comme contraire à « création » ; le plagiaire est quant à lui défini comme la « personne qui pille (…) les ouvrages des auteurs », renvoyant à « contrefacteur, copiste, imitateur ». On peut également, en référence à l’étymologie, comprendre toute la charge symboliquement négative qui entoure cette action : le terme plagiaire trouve son origine, en latin, dans plagiarius « celui qui vole les esclaves d’autrui », et en grec plagios « oblique, fourbe »[1]. On peut résumer ces différents éléments en considérant que le plagiat consiste à « copier un auteur ou créateur sans le dire, ou à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet délibérément ou par négligence de désigner »[2].

Faute déontologique

La faute déontologique réside dans le manquement aux dispositions de la présente déontologie, le concept étant essentiellement utile dans un cadre disciplinaire (qui ne constitue pas l’objectif premier de la déontologie, mais une conséquence dérivée). La faute déontologique peut alors se définir de deux manières : la violation d’une disposition spécifique qui prévoit un comportement pertinent pour l’urbaniste ; la violation de dispositions générales, par exemple relatives aux valeurs de l’urbaniste (par exemple la probité), qui permettrait de constater une faute déontologique dans un comportement non explicitement décrit par le code. L’ensemble de la jurisprudence relative aux différentes professions dotées d’une déontologie est également très claire en ce qu’elle n’exige pas (contrairement au droit pénal) que la faute déontologique renvoie à un texte définissant explicitement et précisément le comportement reprochable. Exprimé autrement, les fautes déontologiques ne sont pas limitées a priori par la déontologie, même si la formalisation de cette dernière peut implicitement en constituer une limite en autorisant expressément certains comportements.

Joël Moret-Bailly

Professeur de droit à l’Université de Lyon

Avocat au Barreau de Paris

Le 26 octobre 2014

[1]         Le Robert.

[2]         Wikipédia, octobre 2014.

L’OPQU dialogue avec les étudiants via l’ONISEP

le mercredi 10 mai, Sandra HUPPE, urbaniste qualifiée et membre du conseil d’administration de l’OPQU s’est prêtée au jeu des questions/réponses face aux étudiants via un tchat national organisé par l’ONISEP.

Cette intervention vient en complément du partenariat entre nos deux organisations qui a permis de compléter le guide de l’ONISEP sur les métiers de l’architecture, urbanisme et paysage.

Définition de la qualification

La profession d’urbaniste et sa qualification professionnelle

Les sessions de qualification sont  ouvertes à tous les professionnels de l’urbanisme, quels que soient leurs modes d’exercice.

La qualification d’urbaniste est un enjeu, aussi bien pour les salariés des structures publiques, parapubliques, ou privées, que pour les professionnels indépendants.

La qualification d’urbaniste est une reconnaissance de compétences sur le cœur du métier, un atout pour des carrières diversifiées géographiquement ou du point de vue des modes d’exercice. C’est également une qualification reconnue à l’international (Québec) et que l’OPQU souhaite étendre à d’autres pays.

Aujourd’hui c’est plus de 970 urbanistes qualifiés et plus de 160 jeunes diplômés inscrits sur la liste d’aptitude à la qualification d’urbaniste.

Une session d’auditions, c’est l’occasion d’accélérer le mouvement !

La qualification est une démarche simple qui s’adresse à tous les praticiens qui exercent des missions d’urbanisme à titre principal, quelles que soient leur formation initiale et leurs domaines d’activités. La procédure de qualification prévoit des entrées différenciées suivant le niveau de formation spécifique en urbanisme et la durée de la pratique professionnelle. Cette dernière doit correspondre à des missions ou travaux réalisés par le candidat, individuellement ou dans un collectif.

Une démarche enrichissante et valorisante sur le plan personnel.

Les sessions d’auditions de l’OPQU ont été conçues spécialement pour faciliter la démarche de candidature et simplifier sa présentation. Le dossier de demande de qualification s’articule autour de la présentation de son parcours professionnel d’urbaniste et de trois travaux d’urbanisme. C’est une analyse rétrospective de sa propre carrière particulièrement enrichissante à réaliser.

Comment ça se passe ?

Chaque candidat est auditionné pendant 45 minutes. Il présente sa formation supérieure, son curriculum vitae et sa motivation pour la qualification ; il met en valeur de façon plus détaillée son parcours professionnel en urbanisme ; enfin, il présente trois travaux d’urbanisme qui illustrent son parcours professionnel et témoignent de son implication personnelle. Ces travaux doivent être choisis parmi les travaux réalisés au cours des dix dernières années et être représentatifs de la diversité de sa pratique professionnelle d’urbaniste

Prenez contact avec le délégué général pour toutes précisions et conseils ;

Faîtes-vous aider par vos confrères déjà qualifiés pour préparer votre audition et les éléments de votre dossier.

* cf. voir référentiel métier de l’urbaniste : référentiel

Les auditions ont lieu plusieurs fois par an, inscriptions sont toujours ouvertes :

Pour vous inscrire à ces sessions d’auditions

Seul le dossier de demande de qualification et à transmettre avant la session. Le candidat se présente avec ses dossiers le jour de l’audition. Cependant, il est nécessaire que les candidats s’inscrivent à cette session. Pour cela, chaque candidat intéressé nous transmet un courriel (opqu@free.fr) dans lequel il annonce son souhait de s’inscrire à la session en indiquant son nom, prénom, adresse mail et N° téléphone : cela permet de réserver un créneau d’audition, puis de prendre contact avec lui, notamment pour préciser le lieu, la date et l’heure d’audition et échanger sur la constitution du dossier.

Pour toutes précisions et pour vous inscrire :

Prenez contact avec Isabelle LIEGEON, déléguée générale de l’OPQU,

– Tél. : 06 43 04 20 48 

– @ : isabelle.liegeon@opqu.org

ALBERT Mathieu

Certificat n° 842 – Date d’expiration : Juillet 2027


CCI de MONTAUBAN
22 allées Mortarieu
82000 MONTAUBAN
Web : http://www.montauban.cci.fr/

LE RÉFÉRENTIEL METIER

LE RÉFÉRENTIEL MÉTIER (ouvrir)

Le métier de l’urbaniste n’a cessé d’évoluer et continue à faire débat. La complexité élevée de l’objet du métier – l’urbain et le territoire – la relative jeunesse de la discipline, les enjeux économiques, financiers et décisionnels que cet objet complexe touche, s’enchevêtrent et participent à brouiller une image qui pour certains est encore floue.

L’urbanisation croissante, l’organisation progressive des professions en Europe, la demande réitérée des donneurs d’ordre et des décideurs urbains de disposer d’éléments explicites sur les compétences requises pour traiter de l’évolution urbaine ont conduit les urbanistes et l’administration à se rapprocher pour permettre l’établissement d’un référentiel explicitant le métier d’urbaniste.

Ce document est issu de cette démarche. Il présente le métier d’urbaniste. Il synthétise le travail piloté par l’Office professionnel de qualification des urbanistes (OPQU) suite à une commande que lui a adressée la Direction générale de l’urbanisme, habitat et construction (DGUHC) du Ministère de l’Equipement, d’établir en référence aux différentes professions du cadre de vie, un référentiel du métier d’urbaniste permettant de caractériser parmi les domaines d’activités relatives au cadre de vie celles qui relèvent de cette profession. Il retrace la démarche adoptée par l’OPQU et les différentes étapes de la réflexion. Ce travail est le fruit des contributions des représentants des associations professionnelles membres de l’OPQU, il s’appuie essentiellement sur une recherche confiée par l’OPQU à une équipe universitaire rassemblée par le laboratoire Profession, Architecture, Ville, Environnement (PAVE) de Bordeaux.

Le métier de l’urbaniste, déjà identifié dans le règlement de l’OPQU pour délivrer la qualification, apparaît sous une nouvelle lumière. Il est consolidé et enrichi par de nouvelles fonctions qui sont en constante évolution pour répondre aux préoccupations sociales et économiques de notre société.

Ce double processus de consolidation et d’innovation donne la mesure de la vitalité de ce champ professionnel. En effet nous assistons à un mouvement constant d’adaptation, de sédimentation, d’ouverture de ce métier. Ce phénomène est confirmé par la richesse des débats et par les mutations internes qui traversent les organisations professionnelles, les structures de formation, les contenus disciplinaires, les méthodes opératoires et, au-delà les écoles de pensée. Cette évolution dépasse les frontières nationales et traverse l’ensemble de la profession au niveau européen et international.

L’OPQU interprète ces mutations permanentes comme une confirmation, d’une part, de la nécessité sociale de cette profession, et d’autre part, de sa capacité à s’adapter aux évolutions sociétales.

Dimensionner, localiser, agencer les activités humaines dans l’espace géographique constituent l’activité traditionnelle et historique de l’urbanisme. Les exigences accrues de communication, la pluralité des lieux de décision et de projets, les préoccupations de préservation de l’équilibre écologique de la planète, la prise en compte des demandes des citoyens renouvellent les savoirs faire traditionnels de l’urbanisme. En bref, c’est cette nécessité d’assurer une plus grande cohérence entre la définition des orientations liées à l’occupation des sols et à la nature des usages possibles, à long terme et à l’échelle des grands territoires et les réalisations à court terme et circonscrites, qui génère de nouveaux secteurs d’intervention et de nouvelles compétences pour les urbanistes. Les domaines de l’évaluation, de la gestion des systèmes d’information, du montage, de la mise en œuvre, de la communication et de la coordination sont, entre autres, ces champs professionnels qui se constituent pour répondre à ces évolutions.

Certains de ces domaines d’activités enrichissent le cœur de métier de l’urbaniste ; d’autres proviennent de métiers et champs disciplinaires proches, comme l’ingénierie, la sociologie, la géographie ou la communication ; d’autres encore génèrent des fonctions transversales dépassant les frontières disciplinaires et les spécialités professionnelles.

Notre groupe de suivi a abouti à une proposition permettant une lecture synthétique d’une organisation professionnelle en cours : sept domaines d’activités forment le cœur du métier de l’urbaniste. Ces domaines réunissent les différentes fonctions qui participent à la fabrication des territoires et des espaces. Ce terme de  » fonction  » a été choisi, car il correspond à un niveau de définition de l’activité professionnelle permettant des adaptations à des finalités qui changent. A ce niveau, se rattachent aisément les notions de compétence, de mission et de produits. L’identification et les définitions de ces fonctions donnent une lisibilité aux compétences en urbanisme sur lequel notre société a encore peu de recul.

Ainsi cette photographie forcément sommaire et imparfaite, d’une profession complexe et en mouvement, donne enfin un cadre de référence et permet d’engager des débats plus structurés sur les manières d’intervenir sur la ville des différentes professions du cadre de vie. C’est une étape de plus vers une organisation professionnelle des urbanistes qu’il est urgent de conforter.

Pourquoi se qualifier

RECONNAISSANCE DES COMPÉTENCES

Dans le monde professionnel, la valorisation de l’expérience professionnelle est un enjeu et un atout majeur pour faire reconnaître ses capacités à répondre aux attentes des maîtres d’ouvrage. La reconnaissance des expériences dans des domaines d’activités identifiés par des missions et des fonctions crée une valeur ajoutée à la pratique quotidienne de l’urbaniste qualifié.

GARANTIES DE PROFESSIONNALISME

La qualification, basée sur un référentiel métier, sur la capitalisation d’expériences professionnelles avérées, donne des garanties aux maîtres d’ouvrage. en effet, la délivrance de la qualification permet de valoriser la capacité à faire de l’urbaniste qualifié dans un cadre de référence posé (référentiel métier).

VISIBILITÉ 

L’accès à l’annuaire permet aux maîtres d’ouvrage d’identifier rapidement les urbanistes qui se sont engagés à valoriser leurs compétences autour d’une pratique professionnelle pluridisciplinaire basée sur un référentiel métier et de construire une communauté de métier qui partage un ensemble de valeurs que ce soit dans les méthodes appliquées, dans l’organisation des territoires, ou encore dans le respect de l’intérêt général en application de la déontologie de la profession.

CRÉATION D’UN CORPS DE PROFESSIONNELS   

L’intérêt de la qualification réside également dans la constitution d’un réseau de professionnels, d’échanges, de regroupement d’urbanistes issus de différents horizons, et pratiquant dans des modes d’exercice différents, dans des structures différentes ; mais finalement œuvrant tous dans le même but :  celui de d’apporter des compétences et du professionnalisme aux enjeux de l’urbanisme et de l’aménagement durable dans le respect de l’intérêt général

LA POSSIBILITÉ DE FRANCHIR LES FRONTIÈRES

En siégeant au Conseil Européen des Urbanistes, l’OPQU assure une visibilité du métier d’urbaniste en France, auprès des pays européens membres de l’ECTP – CEU. Le référentiel métier étant en compatibilité avec les différentes chartes européennes sur l’urbanisme, la démocratie de proximité,….

La qualification OPQU® permet de s’inscrire directement à l’Ordre des Urbanistes du Québec en vertu des arrangements de reconnaissance mutuelle (ARM) signée en 2010.

Objet

L’Office a pour mission principale d’attribuer une qualification professionnelle aux urbanistes et de la faire connaître.

Cette délégation de service public est menée par une commission spécialisée, authentifiée ensuite par le Conseil d’Administration de l’OPQU, en présence d’un Commissaire du Gouvernement.

L’OPQU place son action dans le cadre de la Charte Européenne des Urbanistes, charte de 1988 renouvelée en 2013 reconnue par l’Union européenne et dont l’objectif est l’harmonisation d’une profession d’intérêt public (non réglementée au niveau européen) qui fabrique de l’espace social et qui vise à l’amélioration du cadre de vie des habitants de nos territoires.

Date de naissance

L’office a été créé le 3 mars 1998 avec le soutien de l’Association des Maires de France (AMF) et de l’État pour assurer une mission de service public, dans le cadre d’un protocole signé entre le Ministère en charge de l’urbanisme et l’OPQU, le 22 juillet 1998.

Statut Juridique

L’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes (OPQU) est une association loi 1901. Un commissaire du Gouvernement nommé par le Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement siège au conseil d’administration et à l’assemblée générale.

Slogan (header)

OPQU, Office Professionnel de Qualification des Urbanistes

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