Certificat n° 893 – Date d’expiration : mars 2028
ARCHITECTE URBANISTE
Aménagement et développement du territoire- Développement Durable -Démocratie participative
Architecte DPLG (1997) -Urbaniste OPQU (2018)
Conseillée Régionale du CROA Guadeloupe (De 2010 à 2017)
Première Vice-Présidente de l’Association des Urbanistes de Guadeloupe- AUG (Depuis 2022)
Seconde Vice-Présidente du CAUE de Guadeloupe (Depuis 2022)
Sylvie ADELAIDE est née à Pointe-à-Pitre en 1969, ses qualifications (architecte DPLG, urbaniste OPQU), fonctions (Directrice Urbanisme et Aménagement à la communauté d’agglomération Cap Excellence, Chef de service Foncier- Programmation-Qualité architecturale à la Société Immobilière de Guadeloupe…), expériences (Mission de RU Pointe-à-Pitre et Abymes, RHI Sainte-Rose, Deshaies, Capesterre , Eco quartier de l’Assainissement et de Louisy Mathieu, Promenade Verte et Bleue et SCOT de Cap Excellence) et aptitudes (Gestion de la qualité environnemental des espaces publics dans le logement social, plan de communication et de concertation dans le cadre de la rénovation urbaine….) offrent une vision plurielle (associative, professionnelle et institutionnelle) de l’ingénierie, qu’on peut qualifier de « citoyenne ». Ses expériences dans le domaine de l’aménagement du territoire, l’ont convaincu de l’impérieuse nécessité de privilégier la préservation du lien humain et l’entretien d’un sentiment d’appartenance aux approches bureaucratiques. Plus que de chiffres, elle nous parle « réinstallation de l’esprit de bon voisinage », de possibilités pour les Gran Moun (Séniors) de surveiller les enfants comme dans les lakou (cours) d’antan. « Raser le lien humain, c’est mettre en difficulté un système qui fait que les gens peuvent évoluer, s’envisager, se projeter, se réaliser et s’accomplir ».
Femme engagée décidée à mettre ses multiples compétences au service de l’intérêt général et notamment de la redynamisation d’un quartier difficile, envahi par la drogue, la prostitution et la pauvreté. Installée au cœur du centre ancien de Pointe à Pitre, celle-ci entreprend en 2014 avec son association et avec le soutien de quelques résidents, la réalisation d’un chantier de rénovation de son quartier. Des artistes viennent également porter main forte au petit groupe. Objectif : transformer les lieux devenus au fil du temps un bidonville. Avec des pinceaux, des rouleaux et des couleurs, le groupe amorce l’Opération Pli Bel Lari (la plus belle rue). Les maisons sont repeintes, puis viennent des fresques, des œuvres, des jardins urbains, des jardins potagers. Aujourd’hui l’opération continue, mais l’image du quartier a déjà bien changé. La transformation de la ville se propage : d’autres façades à repeindre, de nouveaux espaces à investir, de nouveaux projets innovants et ambitieux viennent enrichir l’opération de départ et inspirer d’autres initiatives. Le concept de ‘’Stimulation urbaine’’ est lancé.
Depuis 2020, Sylvie ADELAIDE occupe le poste de Directrice de Cabinet de la ville de Pointe-à-Pitre. Cette fonction lui donne l’occasion de participer de façon active à la mise en œuvre d’une politique publique dont elle partage les ambitions, menée par le premier maire écologiste de la Guadeloupe, Monsieur Harry DURIMEL. Une politique basée sur la concertation, le partenariat horizontal et vertical qui laisse une place de choix à la citoyenneté. Ses missions au sein de la municipalité de Pointe-à-Pitre sont les suivantes : Accompagnement et assistance à la définition des orientations de la municipalité et des politiques publiques -Mise au point de la stratégie de développement du territoire- Accompagnement dans la mise en œuvre des opérations d’aménagement et de renouvellement urbain – Valorisation et promotion du territoire. En résumé ses qualifications lui permettent d’accompagner la collectivité d’une part dans la définition de ses grandes orientations et d’autre part de traduire ces orientations politiques en opérations concrètes.
Sylvie ADELAIDE prône une approche multisectorielle et pluridisciplinaire de transformation du territoire alliant politiques et interventions publiques, initiatives privées et actions citoyennes. Ainsi la solution face notamment aux enjeux d’adaptation climatique, ne peut être que collaborative, partenariale et basée sur l’intelligence collective. Chacun ayant un rôle individuel à jouer dans une approche globale.