
Certificat n°1018 – Date d’expiration : décembre 2025
Paysages d’ici et d’ailleurs
Mickaël Surhomme
Paysagiste E.S.A.J.
3 Avenue de la Gare
88350 – Liffol le Grand
T. 03 29 06 49 51
P. 06 46 48 67 90
contact@p-i-a.fr
Diplômé de l’École Supérieure d’Architecture des Jardins (ESAJ – Paris, 1996), j’ai très tôt choisi de m’investir dans la fabrique des paysages et des territoires. Mon parcours, volontairement sinueux, mêle expériences de terrain, missions institutionnelles, engagements locaux et travail d’auteur de projets. Il est à l’image de ce que je défends : une pratique ouverte, sensible, enracinée dans les réalités vécues, qui cherche à articuler le quotidien et le long terme, l’usager et le territoire.
À mes compétences initiales en conception paysagère, j’ai progressivement ajouté des savoir-faire techniques (modélisation 3D, infrastructure, GIEP…) et des outils de facilitation collective. Car l’urbanisme ne se résume pas à l’organisation de l’espace : c’est un acte de lien entre personnes, entre usages, entre milieux.
Après plusieurs années en collectivités, en agences privées et dans le monde associatif rural, j’ai fondé en 2003 Paysages d’Ici et d’Ailleurs. Implanté aujourd’hui dans les Vosges et le Pas-de-Calais, notre bureau accompagne principalement des collectivités rurales, des villages et des petites villes dans leurs projets d’espaces publics : requalification de centres-bourgs, places, traverses, parcs, itinéraires doux, abords d’équipements ou de cours d’école.
Nous abordons chaque projet comme une réponse sur mesure, sans modèle reproductible. L’agence intervient de la programmation à la maîtrise d’œuvre, avec un soin constant porté à la cohérence d’ensemble, à la sobriété des moyens, à l’exigence technique et à la pertinence d’usage. La qualité d’un projet ne réside pas dans l’esquisse seule, mais dans sa capacité à être bien réalisé, bien vécu, bien maintenu dans le temps.
Mon approche de l’urbanisme est transversale. Elle fait dialoguer paysage, développement local, ingénierie, tourisme, mobilités, santé, sociologie… Mais surtout, elle repose sur une conviction : l’intelligence du projet est collective. Chaque réalisation est le fruit d’un travail d’équipe entre élus, habitants, techniciens, entreprises, partenaires. Je crois profondément à cette dynamique de coopération, où chacun a une place à tenir et une parole à faire valoir. L’espace public ne se décrète pas, il se construit ensemble, au fil du projet.
En me qualifiant Urbaniste OPQU en 2020, j’ai souhaité affirmer cette posture professionnelle fondée sur l’éthique, la transversalité et la qualité. Cette reconnaissance m’a permis d’assumer une place singulière dans le paysage des métiers de l’aménagement, celle d’un paysagiste-urbaniste qui agit aux marges, dans les territoires dits « ordinaires », avec des ambitions fortes mais justes.
Ce qui me guide depuis toujours ? Créer des lieux qui relient. Là où le territoire semble banal, révéler ce qui fait sens. Là où les usages sont empêchés, rouvrir des possibles. Concevoir des espaces publics vivants, ancrés, qui invitent à l’appropriation naturelle, au respect mutuel, au plaisir d’habiter.