Certificat n°1113 – Date d’expiration : OCTOBRE 2028

L’Effet Urbain
36, boulevard de la bastille
75 012 Paris
L’urbanisme, une seconde carrière
J’ai d’abord été professeure agrégée d’histoire-géographie. M’appuyant sur ma formation initiale pour choisir un domaine de reconversion, j’ai intégré un Master en géographie urbaine à l’université Paris VIII.
J’évoquais alors mon souhait de travailler en « aménagement urbain » au service d’une collectivité territoriale. « Urbaniste » était un terme qui ne m’était pas familier et « programmiste » un terme inconnu. Cette envie de prendre part à la « fabrique urbaine » – autre terme découvert en milieu professionnel – m’est venue des programmes de 1ère où l’aménagement urbain « durable » s’était invité ; l’écoquartier Vauban était LA référence et me faisait rêver d’une ville plus vivable et vertueuse.
L’enchevêtrement social, économique et environnemental d’un développement durable me semblait porteur d’une pensée constructive positive. Les prémices d’écoquartiers s’engageaient à Paris et ce fut donc mon 1er terrain : j’ai réalisé 2 mémoires de recherche sur le projet d’écoquartier dans le Fort d’Aubervilliers, au coeur de grands ensembles HLM en renouvellement urbain, accompagné d’ateliers de concertation appelés alors « Forum 21 ». Sujet richissime pour rencontrer les acteurs de l’aménagement et les forces vives du territoire et pour soulever des questions autour de l’inclusion sociale vs gentrification et de la transversalité.
Les cours de géographie du commerce m’ont m’orientée vers la programmation commerciale et économique, que j’avais perçue comme une source d’inclusion sociale. Cette « niche » m’a permis de trouver un stage puis un emploi chez la SEMAEST, SEM de la Ville de Paris spécialisée dans la revitalisation du commerce de proximité, devenue une référence nationale au moment où cette question s’imposait dans le débat public. En pleine réinvention elle-même, cette société m’a offert une incroyable diversité de missions, d’études de programmation commerciale au co-pilotage d’un projet ITI- FEDER attenant au projet numérique CoSto, en passant par la facilitation grâce à la participation à un réseau européen d’échanges de bonnes pratiques en aménagement urbain URBACT III.
C’est là aussi que j’y ai connu celle qui est devenue ma « patronne », qui a fondé l’agence L’Effet urbain pour accompagner projets urbains et immobiliers, d’abord dans les Appels à Projet Urbain Innovant de 2017 à 2020 côté promoteurs, puis dans des études urbaines côté collectivités ou leurs représentants. J’y ai étendu mes champs de compétences à la programmation habitat et espaces publics, me formant sans cesse.
En 2023, ma certification par Aptitudes urbaines et ma qualification par l’OPQU m’ont définitivement installée dans cette fonction d’« urbaniste programmiste », que je m’emploie avec plaisir à expliquer à ceux qui ne sont pas de ce cercle professionnel : la diversité des profils est un atout pour des projets variés.