
Certificat n°1076 – Date d’expiration : JUIN 2027
BORDEAUX METROPOLE
Bordeaux Métropole
Esplanade Charles-de-Gaulle
33045 Bordeaux Cedex
Tél. : 05 56 99 84 84
Je m’appelle Mathieu Bernard, je suis chef de projet en conduite d’opération d’aménagement et d’espaces public à Bordeaux Métropole.
Je suis géographe de formation, et j’ai suivi ensuite le cursus du master d’urbanisme opérationnel de l’Institut d’urbanisme de Bordeaux (anciennement DESS « Ville en projet) entre 2005 et 2007, avec Agnès Berland Berthon, Maurice Goze, Jean Marieu ou encore Francis Cuiller.
A la suite de mon stage de fin d’étude, l’agence d’urbanisme de Bordeaux, a’urba que Francis Cuiller dirigée, m’a proposé une mission pour une travail d’édition autour d’un revue en lien avec les problématiques de l’étalement urbain. J’ai travaillé sur cette mission, puis en planification au sein du pôle PLANET sous la responsabilité de Sylvain Labeque, principalement sur le dossier du SCOT du Bassin d’Arcachon. Je grade un très bon souvenir de mes débuts en planification territoriale.
A partir de 2010, j’ai travaillé essentiellement en tant que chef de projet, tout d’abord en charge de grands projets à multiples maitrise d’ouvrage comme le plan Campus à Bordeaux et le dossier du Grand Stade (appelé aujourd’hui Matmut Atlantique) pour la Communauté urbaine de Bordeaux.
Suite à cela, j’ai connu un long passage en commune, au sein de la ville de Mérignac où j’avais la charge des grands projets urbains et de l’habitat. Je conseille à tous les urbanistes de faire un passage, même court, dans une commune. J’y ai tout appris. C’est l’échelle de la décision, du terrain, où nous sommes souvent à porté de claque des habitants, comme le disait Michel Sainte Marie, ancien député-maire historique de la ville. On y module ses dogmes tout y rendant opérationnels ses engagements. Face aux intercommunalités concentrant à raison l’ingénierie et l’opérationnel, j’ai beaucoup apprécié ce rôle d’ensemblier et de courroie de transmission entre les habitants d’un territoire et les acteurs de l’urbanisme : architectes, aménageurs, opérateurs immobiliers, etc.
Dans mon cheminement allant de la prospective, puis la planification, j’ai souhaité me tourner vers la prochaine étape, à savoir l’opérationnel en tant que chef de projet à Bordeaux Métropole, poste que j’occupe actuellement. Mes expériences passées m’aident à lever le nez des procédures opérationnelles pour prendre le recul sur le pourquoi de l’action d’aménagement. On a très vite tendance à oublier les raisons profondes qui amènent à intervenir sur l’espace, parfois il n’y a pas de matière à aménager. Dernièrement, j’ai particulièrement ressenti la volonté des habitants d’aller vers un aménagement plus doux, fait d’interventions limitées, comme de l’urbanisme transitoire végétal ou du design actif, dans un objectif de donner une ambiance et un confort. Moins de travaux, moins de béton, …
J’ai rejoint l’OPQU en 2022 a un moment où je me questionnais sur mes compétences et mon positionnement. Loin d’être lobby, notre association porte un regard très actuel et ouvert sur la profession.