Certificat n°694 – Date d’expiration : décembre 2027
Les rencontres font partie de nous. Certaines plus marquantes que d’autres.
S’il faut exprimer aujourd’hui ce qui m’a conduit à faire le choix d’exercer dans le domaine de l’urbanisme, ce sont ces rencontres qui me reviennent et s’agitent en mon for intérieur.
Et si le temps de l’urbanisme est bien celui du temps long, il me semble que celui de la construction de la vie d’un être humain l’est tout autant…Je crois que ce qui m’intéresse et m’attire avant tout dans ce métier c’est le « processus de création », les engrenages qui s’entraînent, s’enchaînent, se lient. Un objectif est visé, mais ce « processus », c’est lui qui nous meut et nous permet d’embarquer des personnes avec nous au passage, animées par les mêmes valeurs, souvent.
C’est bien là l’essence de notre métier.
Mon parcours : une histoire de rencontres, de processus et de valeurs.
Dès le lycée, l’apprentissage des arts appliqués a agi comme un déclencheur : l’Art et la méthode au fondement de tout processus de création.
Mes études m’ont ouvert l’appétit : passée par un BTS d’Architecture intérieure, je fais un bon en école d’architecture. Me voilà débarquée à Strasbourg à l’ENSAS avec un enseignement largement orienté vers l’approche urbaine et l’invitation à réfléchir à la grande échelle. Au cours de ces années d’études, la porte de l’urbanisme s’est ouverte à moi : j’ai bifurqué pour passer un DESS Structures Urbaines et Processus de Projet à l’INSA. Si cette formation a été plutôt courte à l’échelle d’une vie, son empreinte en a été sans commune mesure. De mes premiers pas en urbanisme, je passais à la découverte des temporalités, de la prospective, de l’imbrication des différentes échelles et de la pluridisciplinarité.
J’ai su à cet instant que j’avais trouvé ma voie.
C’était confirmé lors de ma participation aux Ateliers de Maîtrise d’œuvre urbaine de Cergy-Pontoise : durant cet atelier j’ai su mettre en exergue mes acquis au sein d’une équipe pluridisciplinaire, tel que le domaine des métiers de l’urbanisme le conçoit. Cette expérience est significative dans ma vie : munie de cette « boussole », je choisis d’orienter ma carrière vers l’urbanisme, toujours animée par la question de la chance de réussite des sites dépréciés, thème récurrent que j’explore tout au long de mes études…et encore aujourd’hui.
Une fois diplômée, me voilà propulsée dans le monde du travail, sans savoir vraiment comment me situer. Parmi les rencontres qui ont tant compté, je garde celle avec l’UOM, association largement engagée dans la reconnaissance et la valorisation du métier d’urbaniste.
Pouvoir rencontrer des professionnels exerçant le même métier, mais aux profils si variés m’a encouragé et impulsé la conviction qui m’anime toujours aujourd’hui : celle de valoriser notre métier, pas uniquement sur la base de diplômes mais bien sur une expérience, un parcours souvent multiple…jalonné de rencontres et d’empreintes.